Révolution en citations...
En ce moment je n'ai pas vraiment la forme, pas vraiment le courage de rejeter ces questions existentielles qui m'assaillent de nouveau, périodiquement, tous les ans et demi... Tout est cyclique dans la vie, il faut croire... J’ai l’impression que «notre vie est un livre qui s'écrit tout seul. Nous sommes des personnages de roman qui ne comprennent pas toujours bien ce que veut l'auteur» (Julien GREEN). Depuis deux semaines, je marche sur un fil tendu au milieu du vide et même si «additionner ses chagrins, c'est se soustraire au bonheur», je ne peux rien faire, ils me poussent au fond, tout au fond. Dans cette souffrance, j’ai la [mal]chance d’avoir l’habitude, de savoir gérer un minimum ce genre de situation. Cela ne m’empêche pas de me dire que «la vie est un mauvais quart d'heure composé de moments délicieux» (Oscar WILDE)… Et oui, « un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » (Alphonse De Lamartine)... Les sentiments et les déceptions sont trompeurs parfois. Trop réfléchir ou au contraire prendre des décisions sur un coup de tête, on doit en assumer les conséquences... La vie se joue à peu de choses, parfois. «Que choisir ? Tout, dans la vie est affaire de choix. Cela commence par la tétine ou le téton et cela s'achève par le chêne ou le sapin»… Toi là qui me lit, tout comme moi, nous avons tout intérêt à prendre les bonnes décisions à venir, car sinon la vie, elle, ne nous ratera pas... le retour de bâton peut être brutal. Et surtout rappelons nous que «le secret de la patience est de savoir entreprendre autre chose en attendant l'aboutissement d'un projet en cours». Je me le rappellerai, la prochaine fois… promis.
« Une vie cache une âme, un sourire cache une larme, un rire des souffrances, le meilleur cri pour quelqu'un qui souffre est le silence et il sait se faire entendre! »
Je sais qu’il ne tient à rien que ça aille mieux et je le veux. «Il suffit d'une petite lueur d'espoir pour que tout renaisse». Ce besoin d’amour partagé à deux, cette impression de ne rien construire, ce manque d’intérêt et d’altruisme dans la vie, puisque je ne vis pas de ma passion et ne peux avoir d’enfant, tout ça me pèse beaucoup. Il y a certainement une solution à chacun de ces problèmes, mais pour le moment, «je suis celui qui reprend espoir en se couchant et celui qui pleure en se levant, je suis celui qui veut vivre dans ses rêves, rêves refusant sa vie, sa réalité». Mon expérience m’a prouvé, jour après jour que «le bonheur est tel le papillon, on croit l'attraper... il s'envole au loin...». Constat tragique, oui… L’amour est chose spéciale car rare, un sentiment ancré au plus profond de soi, quelque chose qui nous fait vivre sur un nuage quand il est partagé, «ce qui est le plus beau dans une vie, c'est d'aimer et d'être aimé en retour», quelque chose qui nous détruit lentement quand il est dénié, «ce qui ne s'en va pas danser aux bords des lèvres s'en va hurler au fond de l'âme». Néanmoins, en tant qu’êtres de raison et de réflexion, nous ne devrions pas nous plaindre quand on joue à ce jeu, des sentiments, la triptyque paraît trés souvent inéluctable : «on tombe amoureux, et comme toujours, quand on tombe, ça fait mal». Mais à bien y réfléchir, comment font ceux qui ne tombent pas ? Ceux qui s’unissent, ceux qui construisent une famille, un toit pour l’y abriter ? Je les envie ces gens là.
« L'amour se passe de cadeaux, mais pas de présence... » (Félix Leclerc)
Je n’aimerai pas qu’à la fin de mes jours, pour ne pas dire à ma mort, l’on dise de moi : «il avait soif de la vie, mais il croyait que c'était de la soif tout court et il but du vin.». Oui j’ai des ambitions, oui j’ai des rêves, oui j’ai de l’espoir… «Rêvons nos vies, vivons nos rêves», j’aimerai en avoir le courage car «c'est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante» (Paulo COELHO). J’aimerai pouvoir dire et crier au monde entier que «je ne me contente pas d'exister, je veux vivre». Il faut bien comprendre que «le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre» (Victor Hugo). Par où commencer ? Le travail ? Il paraît que «le travail s'est notre personnalité», si c’était le cas actuellement, ça me déprimerait d’autant plus ! Je ne le crois pas cependant, je me connais un peu quand même… J’aimerai faire quelque chose qui me corresponde, quelque chose qui me fasse vibrer de l’intérieur, qui me permette de me sentir utile, ce qui implique qu'il touche les hommes et non pas des biens de consommation. Foutue société de consommation où il faut toujours plus, toujours plus haut, toujours plus fort, plus, plus, plus… quitte à t’en faire crever ! Ca m'épuise. Pourtant, «suivre la foule est le meilleur moyen d'aller nulle part.Celui qui marche sur les pas d'un autre ne laisse jamais de traces.». Il faudrait que je me lance, que j’ai le courage de mes ambitions, quitte à changer de vie, à laisser mon confort et mon salaire de bobo parisien. «Mieux vaut vivre dans le remord que dans le regret ». « Le plus grand des courages est de vaincre sa peur». J’y crois encore, tout comme Lara ! Je veux me sentir un «homme libre, celui qui n'a pas peur d'aller jusqu'au bout de sa pensée" (Léon Blum). Ce serait déjà une réponse à mes envies. Mieux me connaître oui. Pour pouvoir être maître de moi-même, de ma destinée et pouvoir espérer construire avec quelqu’un. Peut-être pas avec la personne à laquelle je m’attends, peut-être pas... Mais ressentir encore et encore ce sentiment dont je ne me lasse pas, le sentiment du désir de l’autre. N’oublions pas que «la distance est à l'amour ce que le vent est au feu. Elle éteint le petit, elle attise le grand» Moi aussi j'y ai droit.
« Parfois la vérité se trouve en parallèle de la ligne discontinue que l'on s'efforce de suivre... »
Pour finir et pour rassurer tout le monde sur mon état émotionnel du moment, j’aimerai vous dire qu’«avant j'étais schizophrène, mais maintenant nous allons mieux!» (Private Joke J)