Prenons position : petit 1...
Le petit Nicolas, c’est la droite la plus libérale...
1. Il veut revenir sur la réforme des 35 heures et réinstaurer le « libre choix »
--> Je suis assez d'accord pour dire qu'il est important de rendre cette loi plus flexible, pour que ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus, le puissent. Mais le "libre choix" du petit Nicolas, reviendrait sur les acquis des travailleurs sociaux et permettrait à certaines entreprises peu scrupuleuses de l'ambiance de travail et de la motivation de leurs salariés, d'imposer des augmentations d'horaires par pression non officielle, en "créant" des volontaires non volontaires. Et dans ce cas là, on perdrait tout le gain de la loi sur les 35 heures... (Je crains les abus)
2. Il souhaite remettre en cause les CDI pour plus de flexibilité dans le droit du travail
--> Stop aux nouveaux contrats de plus en plus précaires qui naissent des derniers gouvernements de droite. Dominique de Villepin fait peut-être diminuer les indicateurs chômage depuis quelques mois avec son CDI à période d'essai de 2ans (baisse du chômage = au moins 3 points de plus dans les sondages), mais ces embauches restent des postes précaires, qui ne permettent pas d'obtenir des assurances solides pour une location d'appartement, et encore moins d'obtenir un crédit pour un gros achat (acquisition d'un logement par ex). Pourquoi mettre les personnes qui ont des difficultés encore plus en difficulté? Pour de pures prétentions électorales et ambitions personnelles?
3. Il s’est prononcé pour la conditionnalité des indemnités chômages
--> Il y a des abus, on ne peux le nier. Mais arrêtons de généraliser. Je suis d'accord pour plus de contrôle mais certainement pas pour une conditionnalité des indemnités chômages! Je n'aurai pas pu imaginer qu'on m'impose à l', un boulot que j'aurai considéré comme dégradant ou qui ne me motivait pas. Sans motivation, comment avancer? D'autres critéres dans la démarche de recherche d'emploi sont à faire évoluer pour remettre tout le monde au travail!
4. Il souhaite remettre en cause le droit de grève
--> Oui au service minimum (la gauche n'en parle pas trop, car elle est génée, dommage...), mais certainement pas pour la remise en cause du droit de grève. Cependant, il y a d'autres façons de faire grève que de faire durer la paralysie de tout un réseau de transport en commun, par exemple : en organisant des journées "Gratuites" dans les transports durant la gréve et en suivant un service minimum. Ça mettrait la pression à l'entreprise pour discuter avec les syndicats (car perte d'argent), tout en ne se mettant pas la population à dos. Faisons des grèves intelligentes.
5. Il a mis en concurrence le service public de l’emploi (ANPE) dans son département.
--> Il n'a pas fait que ça malheureusement. Je suis en train de lire "le destin de Brutus", éditions "Denoël Impacts", c'est assez affligeant pour lui... Un regroupement de 6 journalistes du monde de la politique épluche tout son parcours et explique les ambitions présenditielles trés précauces du petit Nicolas. il est prêt à tout pour arriver à son but et c'est vraiment ça le danger! Il veut sortir du lot non pas, principalement, par croyance pour ce qu'il fait, mais pour faire différent et être élu au poste suprême.
6. Il souhaite remettre en cause le statut de la fonction publique
--> Je crois en un service publique à la Française. Mais à l'heure de l'ouverture sur l'Europe des 25 et plus, il est nécessaire de bonifier notre fonction publique, en lui donnant des moyens de se battre et de réaliser un travail de qualité! Mais le tout profit, ça, ça me débecte!
7. Il a baissé l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) et fait voter des dispositifs fiscaux en faveur des plus favorisés
--> Il y a une façon de faire... Garder les grandes fortunes de France en France, oui, mais leur donner à chacun un matelas de plumes douillettes pour asseoir leur petits derrières d'arrivistes, au détriment des classes pauvres et moyennes, là je ne suis plus d'accord. Car c'est toujours le même schéma difficilement compréhensible: favoriser ceux qui n'en ont pas besoin et lester de plomb les pieds de ceux qui ont du mal à s'en sortir. Ce n'est pas égalitaire, mais plutôt discriminatoire.
8. Il a baissé l’impôt sur les sociétés et s’est prononcé en faveur de la baisse des charges patronales
--> Le petit Nicolas n'a plus vraiment les pieds sur terre. Depuis qu'il est Maire de Neuilly (1983), son cercle "d'amis" intimes de la haute société française ne cesse de grandir. Lui est en admiration devant tous ces grands chefs d'entreprise, ces "géants" qui représentent chacun des centaines de millions d'Euro. Eux sont admiratifs de ce personnage aux ambitions tellement sûres et inégalées, qu'il est nécessaire de le côtoyer au cas où il arriverait à ses fins. Donc c'est le grand amis des patrons! Dans ces conditions, comment ne pas séduire ses amis intimes, en leur donnant un signe fort de sa confiance et de sa reconnaissance. Encore une fois, tout est question, pour moi, d'ambitions personnelles. Il ne pense pas pour la France, mais comment faire pour être élu en 2007! Parfois les deux se rejoignent, mais ça ne donne vraiment pas beaucoup de positif, malheureusement pour nous.
9. Il souhaite privatiser le plus grand nombre d’entreprises de service public
--> Privatiser pour quoi faire? Pour que ces entreprises puissent se développer avec des fonds privés et être compétitives vis à vis de la concurrence à venir, ou pour, plus simplement, éviter de trop dépenser dans ces entreprises publiques et recueillir un cash immédiat (du à la privatisation), qui bénéficie aux recettes de l'Etat et donc à son propre bilan personnel ? Parce qu'une telle tactique a des limites. Une fois toutes les entreprises d'Etat privatisées, il faudra compter sur autre chose, petit Nicolas...
10. Il veut mettre en concurrence les universités et y instaurer une sélection à l’entrée
--> Mettre les universités en concurrence! Je ne vois pas bien l'intêret qu'il y aurait pour la qualité de l'éducation, au global, sur toute la France. Car pour moi, ce système ne permettrait que d'accentuer les inégalités qui existent déjà entre les régions, certaines demandant des droits d'inscription exorbitants, jusqu'à 400% plus importants que dans d'autres universités pour une même année, une même filière. Si on veut tirer vers le haut les universités, tout en restant équitable, ce n'est certainement pas la sélection à l'entrée qui va arranger les choses. Je l'ai trop vu dans les classes préparatoires aux grandes écoles, où la sélection est rude, le résultat créant un regroupement d'une certaine classe sociale uniquement! Le petit Nicolas veut que certaines de nos universités deviennent des Centres d'Excellence, comme Harvard ou Yell! Pourquoi pas, mais pas au détriment des autres. Surtout en ne délaissant pas tous ces bacheliers, de milieux sociaux moyens ou pauvres, qui n'ont pas forcément d'exemple, dans leur famille, de personnes ayant fait beaucoup d'études, et qui arrivent à 18ans, dans un monde où la concurrence est déjà bien réelle et souvent éliminatoire. Arrêtons l'arrivisme personnel pour plutôt aider tout le monde, dans les meilleurs conditions possibles, avec un soutient financier de l'état primordial!